EDITIONS PHILIPPE PICQUIER (7 janvier 2016)
Tout a commencé avec la rencontre d’un chaton égaré. Une boule de poils vaporeuse accrochée de toutes ses griffes au grillage d’un collège près de Tôkyô.
Une chatte friande de sardines et de bonite aigre-douce, qui va s’introduire dans la vie de l’auteur pour très longtemps.
Mî va partager avec elle quatre-vingts saisons, la rendre sensible à l’odeur du vent, aux signes de la nature, à la température de la lumière, et accompagner chacune des transformations de sa vie. Car ce roman étoilé de poèmes est aussi celui d’une femme habitée par le désir d’écrire et qui, les yeux posés sur Mî blottie à ses côtés, va se transformer en écrivain.
Un véritable amour et une belle amitié qui durera vingt ans entre ce chaton qu’elle va trouver par hasard un soir lorsqu’elle rentre et cette femme. C’est une roman sur la découverte de soi, et sur la relation et l’amour inconditionnel pour ce chat.
C’est rempli d’émotions, et j’ai vibré avec elle lorsqu’elle a vibré, j’ai pleuré en même temps qu’elle…
Tout en pudeur, en poésie même et en finesse, nous plongeons avec délice dans le quotidien de Mî et de son humaine. C’est grâce, à travers les yeux de Mî, qu’elle apprendra à s’émerveiller de tout , qu’elle apprendra à contempler, à se poser…
Une petite perle a lire et même à relire…