J’ai eu la chance de rencontrer Béatrice Courtot l’année dernière lors du salon du livre de Saint Louis . Elle dédicaçait son premier roman juste à côté de deux de mes auteurs chouchous ( Clarisse Sabard et Caroline Noel ) donc forcément j’ai passé du temps à cette table pour papoter… et je suis repartie avec son petit roman . J’avais beaucoup aimé notre petite discussion et la façon dont elle m’a parlé de son premier roman…
lors du salon du livre de Saint Louis le 12 mai 2019
J’ai été très très vite embarquée dans l’histoire d’Anais , jeune femme dynamique parisienne qui tient “le café de l’Ensaimadas ” , pâtisserie typique des Baléares baptisé ainsi en hommage à ses ancêtres.
J’ai adoré cette succession de chapitres, avec retour en arrière pour suivre tantôt la vie d’Anais depuis 2016, et le retour en arrière sur la vie de son arrière grand mère Magdalena à partir de 1936 . Moi qui ne connaissait que très peu cette période historique de la guerre civile d’Espagne, c’est avec grand plaisir que j’ai ensuite fait des recherches pour m’y plonger Avec Noé et Mia et discuter et approfondir nos connaissances sur cette partie historique entre le camp républicain et le camp nationaliste. J’ai vraiment été plongée dans ce pan d’histoire pratiquement inconnu pour moi. Je ne connaissais que comme Anais, le tableau Guernica de Pablo Picasso qui dénonce le bombardement de la ville de Guernica pendant la guerre espagnole.
J’ai beaucoup aimé les petites recettes que l’on trouvait au début de quelques chapitres ( par exemple : tombet : ratatouille majorquine ; bunyols de les verges : beignets de vierges ; sépia ambiance ceba : seiche à l’oignon…. ) je vous laisse découvrir les autres recettes majorquines… et peut être même allez vous les tester en cuisine )
C’est vraiment un roman tout doux comme je les aime, deux destins de femmes ,une histoire de famille avec des non-dits, d’amitié, de l’amour, de l’intrigue jusqu’au bout… tous les ingrédients pour passer un véritable bon moment de détente, de dépaysement, de voyage….