Été 1942. Quarante enfants juifs débarquent à la gare de Nonantola, dans la province de Modène. Ils ont fui l’Allemagne nazie grâce à une organisation d’entraide. Accueillis dans une vaste propriété, la villa Emma, ces jeunes déracinés se lient d’amitié et se créent un monde moins menaçant que la réalité.
Natan est l’un d’eux. Rongé par le souvenir de son père arrêté une nuit d’hiver, de sa mère et son jeune frère qu’il a dû abandonner à Berlin, ce garçon sauvage ne parvient pas à renoncer à sa méfiance. Pourtant, ici, il n’y a ni étoiles jaunes, ni ghetto, ni rafles. C’est un lieu où les paysans partagent leur nourriture, où un menuisier construit les lits qui manquent aux pensionnaires, où chacun peut apporter sa pierre à l’édifice. Mais le 8 septembre 1943, les troupes nazies atteignent Nonantola, et les occupants de la villa Emma doivent fuir à nouveau. Cette fois, ils ne sont plus seuls : un village entier est prêt à se battre pour eux.
Un roman très très très touchant, rempli d’humanité, de sensibilité , de bienveillance, de douceur… Ce roman est bouleversant, et j’ai été bouleversée en découvrant cette histoire inspirée de faits réels… C’est juste terrible et horrible ….
J’avoue que j’avais très envie de le lire, car cela m’avait penser à un film que j’avais vu lorsque j’étais petite et qui s’appelait la colline au 1000 enfants ( connaissez- vous ce film ? )… et bien que l’histoire ne soit pas du tout la même , ni le lieu ni rien du tout, j’y ai tout de même pensé , car l’entraide et la solidarité de tout un village a permis de sauver des enfants juifs.
J’ai aimé rencontrer ces enfants, qui m’ont tous énormément ému et touché … Natan, je ne t’oublierai pas… J’ai aimé le fait que ce livre se passe à portée d’enfants, cela m’a encore plus touché
C’est un très beau roman, un beau témoignage sur cette période si sombre de la seconde guerre mondiale, et sur la luminosité de certaines personnes pour sauver ces enfants …