Rien que le nom de ce nouveau roman d ‘Adèle Bréau me donnait trop envie de m’y plonger… Alors en lisant la quatrième de couverture l’envie était encore plus forte tant il semblait y avoir des similitudes avec notre propre histoire familiale… et le moins que je puisse dire c’est que je n’ai pas été du tout déçue….
TROIS SOEURS
UNE MAISON DE FAMILLE
CES ETES QUI CHANGENT UNE VIE
Mathilde, Violette et Louise sont soeurs. Depuis l’enfance, elles vivent leurs plus belles heures à La Garrigue, une bâtisse que leurs parents ont acheté autrefois à Saint-Rémy-de-Provence.
Tout les oppose et pourtant rien ne peut séparer Mathilde, éblouissante et dominatrice, Violette qui a grandi dans l’ombre de son aînée, et Louise, la benjamine, née des années plus tard.
Cet été, les frangines se réunissent dans la demeure familiale pour la première fois depuis le drame de l’année précédente. Entre petites exaspérations et révélations inattendues, ces retrouvailles vont bouleverser à jamais leur vie. Car les murs de La Garrigue, gardiens des secrets de trois générations, ne les protégeront peut-être plus.
Avec délicatesse et humour, Adèle Bréau nous plonge dans une histoire de famille qui pourrait être la nôtre et nous fait passer du rire aux larmes.
Adèle Bréau est l’auteure de la trilogie initiée par la Cour des grandes, dont les droits ont été vendus à la télévision ( j’ai adoré cette trilogie !) et de l’Odeur de la colle en pot ( sortit l’année dernière que j’ai aussi énormément aimé ) Frangines est sont cinquième roman, il est sélectionné pour le Prix du roman qui fait du bien.
Forcément, cette histoire par bien des points fait énormément écho en moi… je me suis carrément dit en lisant certains passages : ” mais c’est pas possible , ça pourrait être nous ! ” tant certaines scènes ont des similitudes avec notre vie familiale… du coup j’en ai été d’autant plus touchée encore…
“Elle commence à avoir l’habitude de ces retrouvailles familiales annuelles, et de leurs montagnes russes qui la font invariablement vaciller entre félicité extrême et désespoir insondable. Il n’y a que ces soeurs pour la déstabiliser autant.”
La séparation d’Yves et de Jeanne m’a beaucoup fait réfléchir sur le côté “parents” qui divorcent alors que nous enfants sommes adultes…
“Après plus de quarante an de vie commune ponctuée de joies et de peines, de disputes et de complicité, ça ne pouvait pas arriver. La plupart des parents de leurs copines avaient divorcé lorsqu’elles étaient adolescentes. La crise de la quarantaine , disait-on alors. Elle touchait les couples las de la monotonie familiale, qui regrettaient l’émerveillement des premières années. Jeanne et Yves, eux, avaient paru surmonter cette période. De l’avis général, les Carpentier étaient une famille forte et joyeuse, avec des bases solides. et Mathilde, Violette et Louise avaient eu un mal fou à intégrer le fait qu’il ne revienne pas.”
Ce roman a été aussi touchant que drôle finalement… je suis passée d’un état à l’autre…
“Préférant la belote, Jeanne avait refusé de l’y accompagner, et puis, le vendredi elle regardait Koh Lanta à la télévision – Clarisse lui avait refilé le virus.”
“Je ne vois pas à quoi ça sert d’avoir des soeurs si c’est pour se tortiller du cul”
Et puis ce roman lorsqu’on l’ouvre il sent bon la Provence, la lavande, (j’entendais presque le chant des cigales) les vacances… je l’ai lu d’une traite, j’étais plongée dans cette famille si attachante. Un roman attachant, avec des personnages plus qu’attachants, sensibles, hauts en couleurs.
Un roman rempli d’amour, (aussi bien fraternel, que maternel, qu’amoureux) , de bienveillance, d’amitié.
J’adore les romans sur les histoires de familles, du coup là j’ai été plus que bien servie !
J’ai retrouvé la plume d’Adèle Bréau que j’avais tant aimé dans ses quatre précédents romans.( je vous les conseille vivement si vous ne les connaissez pas encore)
Un roman qui fait du bien et que je vous conseille vivement de glisser dans votre valise cet été…
P.S : Une petite suggestion à Adèle Bréau si jamais tu passes par là : une suite pour ces adorables frangines que je n’avais pas du tout envie de quitter?… Allez un petit été supplémentaire à La Garrigue pour se faire du bien….je suis certaine que c’est envisageable…