Peut on vivre plusieurs vies ?
Quand le drame rencontre la lumière… Le nouveau roman de Solène Bakowski.
Hélène, la quarantaine, est enseignante. Avec Paul, un écrivain célèbre, elle a filé le parfait amour pendant dix ans. Jusqu’au jour où il a disparu, sans laisser d’adresse.
Un an plus tard, le téléphone sonne. Paul s’est tué en voiture, ses obsèques ont lieu le lendemain. Guidée par le besoin de comprendre, Hélène décide de s’y rendre. Elle va découvrir que Paul était, en réalité, un sublime inconnu…
J’ai lu ce roman d’une seule traite, j’aurai été incapable d’aller me coucher sans connaitre le dénouement final de cette histoire… C’est la gorge complètement nouée que je l’ai lu et que j’ai avancé dans ma lecture…
l’unique phrase d’accroche que j’avais lu sur la quatrième de couverture m’a totalement captivée et c’est quelque chose qui me fascine depuis que je suis toute petite … le fait qu’une personne puisse vivre plusieurs vies en même temps, …
Alors ce roman, ces personnages, j’avoue avoir été totalement fascinée..
Aussi bien par le milieu dans lequel les personnages évoluent, celui de la littérature et du milieu de l’édition, que par la psychologie des personnages….J’avoue n’avoir pas du tout vu venir les choses… ne pas y avoir pensé, et m’être exclamée à plusieurs reprises…. C’est un roman d’amour, … , un roman sur la construction de soi, la reconduction à soi, sur l’abandon.. sur … , sur, la vie tout simplement… et les choix quelle nous offre, ces choix qui peuvent bousculer une existence…
C’est très beau, très fort et très sincère et surtout rempli de belles et fortes émotions… cela m’a mis des petits papillons dans le ventre tellement tout y est si justement décrit par la merveilleuse plume de Solène Bakowski.
J’ai adoré et relevé plusieurs citations qui ont fait écho en moi dont celle-ci : ” Le texte ne lui plaisait pas, mais il pouvait faire le bonheur d’un autre. Un roman est affaire de gout et personne ne lit jamais le même.”
” Et s’ils avaient fait le choix de la zone grise, plutôt , ni heureux. ni malheureux? Le bonheur se mesure t’il ? Heureux juste un peu, heureux moins deux ? “