Un roadtrip hilarant et anticonformiste entre New-york et Detroit sur l’audace de sortir de sa zone de confort.
Lorsqu’une semaine avant Noël, Adèle se réveille frigorifiée dans un camping-car pas franchement étanche, elle remet à nouveau en question sa soudaine démission d’un grand cabinet d’audit new-yorkais. Cette jeune normande, qui a coché toutes les cases d’une vie de série américaine à succès, a dévalé les quarante étages de sa tour de Manhattan pour un roadtrip sans roue de secours. Poussée, et quelque peu pressurisée, par son ami galeriste Ernesto, Adèle veut se convaincre que sa vie peut changer. Elle prend le volant jusqu’à Détroit, seule, à la recherche de bâtiments plus ou moins désaffectés à photographier. Que ce soit dans un caddie de supermarché ou une piscine infestée de créatures suspectes, elle s’efforce d’agir en aventurière déterminée mais se sent globalement assez terrorisée.
De lourds flocons saupoudrent sereinement sa route, des réverbères d’Alphabet city jusqu’aux forêts de Pennsylvanie : le type de forêt, transie elle aussi par le froid, ” d’où l’on s’attend à voir débouler à chaque instant des bestioles plus ou moins féroces ou ahuries, style cerf, petit lapin ou tyrannosaure. ”
J’ai passé un plus qu’excellent moment de lecture avec ce petit roman feel-good très très drôle et rempli de poésie.
Tout en finesse et en harmonie, j’ai aimé faire la connaissance d’Adèle, cette femme incroyable qui décide de changer complètement de vie et de partir à l’aventure dans un camping car complètement délabré pour faire des photos urbex.
Je ne pouvais passer qu’un superbe moment de lecture car dès la page 12, et la citation de la musique “Sous l’océan” de la petite sirène… qu’il serait d’ailleurs légitime d’inscrire au patrimoine musical de l’humanité d’ailleurs” ( je milite également pour cela )
Une histoire complètement incroyable, avec des personnages tous très loufoques , incroyables et surtout très dingues , qu’Adèle va avoir la joie de rencontrer sur son chemin ….
j’ai adoré les références cinématographiques que l’on peut rencontrer tout au long du roman … “Surtout ne pas bouger, comme les vélociraptors dans Jurassic Park”…
J’ai eu un gros coup de coeur pour Muffin, le prénom du chat d’Adèle…” Initialement, elle l’avait appelé “Cinnamon-Muffin” mais avec le temps elle avait fini par le nommer simplement “Muffin” sauf lorsqu’il s’agissait de le gronder.”
Un roman qui fait du bien, qui donne de l’espoir et qui fait sourire grâce à la plume de Diane Frachon que j’ai énormément apprécié.