Paru le 9 juin 2022 aux Editions Bleu et Jaune
Un jour d’hiver 1954, Mira, neuf ans, désobéit à ses parents. En guise de punition, elle est privée de dessert. Cet incident, d’apparence ordinaire, va pourtant changer sa vie pour toujours. Elle se retrouve avec son étrange tante Hana et découvre, peu à peu, le passé tragique de sa famille…
À un rythme captivant et avec un remarquable sens du drame, Alena Mornštajnová nous livre le récit de deux destins étroitement imbriqués, où s’entrelacent la culpabilité et la souffrance, la mort et le souvenir, un récit où chaque mot a son poids et les silences sont éloquents.
J’ai été complètement mais alors complètement transportée dans ce récit… J’ai été tellement mais tellement émue, par l’histoire de Mira, de sa famille, de ses origines…
Je ne m’y attendait tellement pas, je ne pensais pas qu’en démarrant la lecture de ce roman je sois plongée finalement dans ma période historique préférée , c’est à dire en pleine seconde guerre mondiale, en pleine atrocité envers les juifs…. alors j’ai vibré et j’ai même pleuré en découvrant toute cette histoire…
J’avais déjà été plus que touchée dans la première partie du roman par les difficiles conditions de vie de la petite Mira dont je me suis tout de suite attachée ( moi qui oeuvre pour un monde non violent, j’avoue que les premières pages du livre ont été difficile à lire pour moi … et que j’avais envie de fermer le livre en me disant non c,’est pas possible je ne peux pas lire ça…. , et finalement heureusement que j’ai persisté dans ma lecture car je serai sinon passée à côté d’une très belle petite pépite)
Mais alors la seconde et la troisième partie furent encore plus remplies d’émotions tellement fortes que j’en ai eu des frissons dans tout le corps… C’était très poignant, très fort, très dur aussi à lire… mais tellement beau et tellement bien écrit…
J’ai été à mon tour une lectrice plus que complètement conquise et séduite par ce récit et cette approche pour aborder la shop…. et c’est un roman que je ne pourrais pas oublier et Hana, Mira et Rosa resteront gravés dans ma mémoire….