Claire vit dans une ferme en Bourgogne. Elle a longtemps voulu être un garçon. Mais avec la fin de l’enfance sont venus de nouveaux désirs. Au collège, elle écoute Nirvana, lit Rimbaud, elle se sent différente, encombrée par son corps et ses pensées. Et alors apparaît Marie Pasolini, une jeune professeure d’histoire-géo. Claire est fascinée par cette femme. Elle ne vit plus que pour elle.
Toute l’année, elle tient le journal de cette histoire, de la jeune fille qu’elle est, de la femme qu’elle voudrait devenir.
Des années plus tard, elle retrouvera ce journal, elle se souviendra de son trouble, de ce que cette professeure lui a révélé d’elle-même.
Un roman où toute la beauté et la fragilité de l’adolescence apparaissent. L’auteure explore cet âge délicat à la recherche d’un signe, pour mieux comprendre et mieux vivre ses désirs.
Un roman qui m’a totalement fait chavirer…
Rencontrer Claire, cette maman qui va se remémorer son enfance, son adolescence … cela m’a énormément émue, touchée…,lire ses questionnements, son cheminement, la voir grandir, la sentir mûrir, suivre ses réflexions , j’avais la sensation d’être à ses côtés et de voir sa vie défiler … waouhhh… c’était très très touchant…
Je me suis pris un gros shoot de ma propre adolescence grâce à tous les souvenirs aussi bien musicaux ( vive Nirvana ! ) que littéraires ( coucou Maupassant )… des superbes références parsemées tout au long du roman…
J’ai été fascinée par la fascination , alors tout simplement merci à Cécile Guidot de m’avoir proposé ce nouveau roman, il m’a énormément touché . C’est un tout autre style que lors de l’écriture de la trilogie que j’avais énormément aimé, mais c’est un style très puissant, et une plume tout en finesse que j’ai été ravie de trouver …
Quel beau récit, quel récit fort, quel récit tout simplement !
Je ne pouvais pas ne pas vous partager cette citation qui m’a fait énormément médité et que je ne n’oublierai pas … ” On n’échappe pas à son enfance. Elle dit son futur, son malheur et sa joie. “