« Dans chaque livre que tu ouvres, un cœur se met à palpiter. Et ton propre cœur bat à l’unisson… »
Chaque soir après le travail, malgré ses soixante-dix ans, Carl se promène dans les rues pittoresques de la ville pour porter en main propre les livres qu’ont commandés ses clients les plus fidèles.
Ces lecteurs voraces, souvent farfelus et baroques, ont tous leurs secrets et leurs blessures. Ils sont devenus presque des amis, et le libraire dévoué est tout ce qui les relie au monde.
Lorsqu’un coup du sort s’abat sur Carl, c’est une petite fille de neuf ans, Schascha, espiègle et effrontée, qui leur donne le courage de s’ouvrir les uns aux autres et de renouer enfin avec le bonheur.
J’avoue que le titre et la couverture m’ont tout de suite parlés pour l’amoureuse des livres que je suis …
C’est un petit roman très doux, et très lent ou l’objet livre est au centre du roman.
Je l’ai lu en une soirée, en me notant pleins de petite citations très jolies que j’ai rencontré tout au long de ma lecture …
“Tu sais, il n’y a pas de livre qui plaise à tout le monde. Et s’il y en avait un, il serait mauvais. On ne peut pas être ami avec tout le monde, parce que chacun est différent. Ou alors il faudrait être sans personnalité, sans angles ni aspérités. Et même comme ça, cela ne se pourrait pas, car les gens ont besoin d’angles et d’aspérités. Tu comprends ? Chacun a besoin de livres différents. Parce que ce qu’une personne aime du fond du coeur en laisse une autre complètement indifférente.”
J’ai beaucoup aimé découvrir Carl ce libraire, passeur de livres qui arpente les rues de sa ville pour aller déposer des livres chez ses clients …. J’ai aimé cette relation privilégiée qu’il entretient avec chacun d’eux, et le choix des ouvrages qu’il leur apporte est tellement émouvante.
Mais celle que j’ai le plus aimé c’est la petite Shasha… quelle jolie et douce rencontre ! Cette petite fille bien espiègle qui va réussir à changer et a chambouler toute la vie de Carl…