Ancien champion de natation, Oscar pensait agir pour le bonheur des siens. Toute son énergie était tournée vers sa réussite afin de les mettre à l’abri du besoin. Mais lorsque sa femme le quitte, lasse de ses absences, il se laisse sombrer, s’éloignant de son fils, de sa famille et de ses racines.C’était compter sans la détermination de sa mère, qui décide d’élaborer un stratagème pour le faire revenir dans sa région natale et, surtout, le sortir de sa coquille et de son train-train quotidien.Qui aurait pu prévoir qu’en devenant professeur d’aquagym dans une maison de retraite Oscar apprendrait à être heureux ?
Quel bonheur, quelle joie que de retrouver la plume de Julia Mattera que j’avais déjà tant aimé dans son précédent roman, Le fermier qui parlait aux carottes et aux étoiles.
Un nouveau roman rendant hommage à l’Alsace, à nos anciens et leurs conditions de vies, et à l’amitié !
Car oui tout au long de ce roman, c’est bien cela qui est mis en avant : Ces anciens vivant dans cette maison de retraite que l’on apprend à découvrir, auxquels on s’attache ( j’avoue avoir tout particulièrement aimé les soeurs Brönte que l’on croirait sortie tout droit d’un films des années 50 ou d’une nouvelle d’Edgar Poe)…
c’est également ce lien si fort si puissant qui unit ces deux soeurs, Zette et Mumu, , c’est ce voyage culinaire à travers tous les bons petits plats alsaciens pour certains revisites par le kochlefele de Mauricette… Ah cette chère Mauricette, que j’ai adoré … remplie de forces et de faiblesse mais d’une incroyable générosité…
c’est un roman sur les liens familiaux qui nous unissent… c’est beau une famille, tout aussi bien une famille de chaire qu’une famille de coeur que l’on peut se créer…
C’est aussi un roman sur l’acceptation de soi, sur le travail que l’on peut faire sur soi-même, accepter de changer, accepter de s’être trompé… et si le bonheur était là…?
C’est aussi un roman qui donne tellement , mais tellement envie de manger des bonnes spécialités alsaciennenes… ( des bredeles, des manneles, du kouglof, de la choucroute….) un roman rempli de belles promesses gustatives…
Et cerise sur le gâteau, j’ai adoré retrouver et avoir des nouvelles de notre cher Robert Walch, le personnage principal de son premier roman… quel bonheur que de le retrouver derrière ses fourneaux ! ( je rêverai de franchir les portes de son auberge du bonheur )
C’était tout simplement doux, tendre et poétique, le tout saupoudré de petits dialectes alsaciens… pour mon plus grand plaisir…
Bref, du bonheur de la première page, à la dernière page….