Augsbourg, 1920.
La guerre est finie et, après les difficultés et les privations, le bonheur a refait son apparition à la villa aux étoffes. Rentré de captivité, Paul Melzer a repris la tête de l’usine familiale. Avec l’aide de son associé Ernst von Klippstein, il la remet à flot et l’engage sur la voie de la modernité. Marie, de son côté, peut enfin se consacrer à sa véritable vocation et ouvrir un petit atelier de haute couture.
Il ne faut pas longtemps pour que ses merveilleuses créations connaissent un grand succès. Mais alors que son activité se développe, son mariage avec Paul commence à battre de l’aile. Après une ultime dispute, Marie quitte la villa avec leurs deux enfants. Le destin est en marche…
Quelle joie de repousser les portes de cette charmante villa et de retrouver tous ces personnages si attachants et surtout toute la famille Melzer ! La guerre est enfin terminée dans ce tome et j’étais contente de revoir Paul rentrer à la maison… Les enfants grandissent, la vie a repris cours à la villa et malheureusement les histoires de famille également… je n’ose en dire plus de peur de poiler mais j’étais très fière de suivre l’émancipation de ma chère Marie et de la voir aussi épanouie dans son travail avec tout le talent qu’elle possède…
La lecture de ce tome est toujours aussi fluide et agréable et je n’ai sincèrement pas vu passer les pages… Le tout est rempli d’émotions… J’aime toujours autant le fait que cette saga se passe en Allemagne et la plume d’Anna Jacobs qui dépeint tellement bien la bourgeoisie industrielle allemande post guerre mondiale … Le dépaysement est garanti …
Je n’ai trouvé aucun temps morts dans ce troisième tome et tous les personnages sont toujours aussi attachants ou quelquefois horripilants ! Les chapitres alternent à nouveau vie des maitres et des domestiques et c’est ce qui rend la lecture de ce roman très addictive.
J’étais un peu triste de devoir déjà quitter cette villa mais je sais que dès le 1er novembre j’y retourne avec plaisir pour la lecture du tome 4 qui s’annonce déjà palpitante ! ( et je suis toujours aussi fan des couvertures !)