“Les flocons noirs s’engouffraient dans sa gorge comme des grains dans un sablier”
Dans une Europe accablée par une chaleur étouffante, Marika, 37 ans, revient à Berlin avec son fils Solal. Ce voyage en Allemagne replonge la jeune Française dans une langue étrangère et un passé douloureux : sept ans plus tôt, à la naissance de Solal, elle a quitté la ville brutalement. Aujourd’hui, elle emmène son enfant rencontrer pour la première fois son père, Thomas.
Le lendemain, alors qu’elle doit les retrouver dans un café, Berlin est secouée par un violent tremblement de terre. Marika part alors à la recherche de son fils au milieu des décombres, tandis que la ville tente de se relever après cet effondrement.
L’histoire de déroule à Berlin aujourd’hui et se passe en trois jours : ” le jour du retour, le jour du tremblement et le jour sans nom ” Trois jours durant lesquels va se jouer le destin de trois personnages.
Paru le 27 août 2020 aux Editions Agullo.
Emportée de suite par la plume d’Astrid Monet, je l’ai lu d’une traite en une soirée… impossible de le lâcher et de ne pas savoir ce qui est adviendra du jeune Solal et de son père , pris au piège dans les décombres.
Dès le départ de l’histoire, dans la première partie, on sent que quelque chose va se produire, que tout n’est pas normal dans cette histoire…
Aussi lorsque Marika part avec Solal en direction de Berlin la chaleur est accablante, étouffante, tonitruante même, l’eau est rare et précieuse, des manifestants anti réchauffement climatique sont présents à l’aéroport pour essayer d’éveiller les consciences.
Puis arrivés à Berlin, on fait la connaissance de Thomas, le père de Solal.
On y découvre Berlin, et on passe du présent vers le passé entre RDA et RFA, et entre le présent de Marika et Thomas et leur passé.Thomas est un célèbre dramaturge et metteur en scène allemand.
Dans la seconde partie , ce récit se transforme en récit catastrophe avec cette catastrophe naturelle qui survient et va bouleverser le pays et le destin de cette famille. Le tremblement de terre coupe la ville en deux et on y découvre un décor de fin du monde; Marika part alors à la recherche de Solal et de son père pris au piège dans les décombres.
Un livre fort, sur l’amour maternel , ainsi que sur l’écologie, cela aurait pu se produire en vrai tant ce sujet a été traité avec autant de réalisme.