Professeur de français passionné, Louis est le plus heureux des hommes depuis que sa femme Anna lui a annoncé qu’elle attendait leur premier enfant.
Tout à leur joie, ils partagent la bonne nouvelle avec leurs proches, se plongent dans les listes de prénoms, l’aménagement de la chambre du bébé… Mais leur bonheur est de courte durée : quelques semaines plus tard, on diagnostique à Louis une leucémie foudroyante.
Engagé dans une course contre la maladie, Louis fait la promesse à Anna d’être un père présent quoi qu’il arrive. Mais comment accompagner son enfant sur le chemin de la vie s’il est physiquement absent ?
Entre rires et larmes, Julien Aime signe un émouvant roman sur l’amour paternel, la transmission et les choix de vie.
Un roman lumineux, plein d’émotions fortes allant du rire aux larmes. Les relations filiales, la transmission, la maladie, l’amour, l’amitié, les relations prof/élèves, les rêves, les regrets, les passions et les souvenirs : autant de sujets abordés dans ce roman d’une tendresse infinie.
L’art délicat d’être père
Enorme, énorme coup de coeur pour moi pour ce roman…
Je l’ai lu d’une seule traite et c’était tellement, mais tellement beau… Une plume plus que touchante, ou j’ai ri, souri, versé des larmes, sangloter…
Sans tomber dans du mélo drame un peu “gnan-gnan”… c’est un roman d’une beauté frappante , d’une beauté époustouflante … lorsque j’ai terminé ma lecture j’étais toute sonnée, et je n’avais pas du tout envie de quitter Anna, Louis… et tous les autres personnages du roman auxquels je m’étais attachée…
C’est avant tout une histoire d’amour, cette jolie rencontre entre Louis et Anna, qui va évoluer jusqu’à leur mariage, la naissance de leur enfant…
C’est aussi une belle histoire de famille, d’amitié avec des liens très forts, et de musique…
Mais c’est malheureusement aussi une histoire ou la maladie s’invite bien trop tôt dans leur vie . “C’était inouïe de se se dire que du jour au lendemain, il n’y avait plus rien. Qu’à trente ans, on pouvait partir alors qu’on avait tant de souvenirs à écrire. Qu’à trente ans, on pouvait mourir alors que son premier enfant n’avait pas encore souri.”
C’est rempli de poésie, de délicatesse, de finesse, parsemé de petits mots qui font du bien, qui touchent et qui m’on beaucoup émue…