Annie Ernaux s’efforce ici de retrouver les différents visages et la vie de sa mère, morte le 7 avril 1986, au terme d’une maladie qui avait détruit sa mémoire et son intégrité intellectuelle et physique. Elle, si active, si ouverte au monde. Quête de l’existence d’une femme, ouvrière, puis commerçante anxieuse de ” tenir son rang ” et d’apprendre. Mise au jour, aussi, de l’évolution et de l’ambivalence des sentiments d’une fille pour sa mère : amour, haine, tendresse, culpabilité, et, pour finir, attachement viscéral à la vieille femme diminuée. ” Je n’entendrai plus sa voix… J’ai perdu le dernier lien avec le monde dont je suis issue. “
C’est grâce à Noé et un devoir de français qu’il a du faire sur un texte issu de ce roman, que j’ai eu très envie de découvrir le roman tout entier …
Je l’ai lu d’une seule traite, tombant littéralement amoureuse de la plume d’Annie Ernaux …
une plume tout en délicatesse, en retenue, en beauté … j’ai été je l’avoue subjuguée par sa beauté et sa finesse…
j’ai aimé découvrir la vie de sa mère , dans la seconde moitié du XXI siècle et y découvrir les conditions sociales et leurs inégalités de l’époque et surtout les conditions féminines.
c’est un portrait posthume de la mère d’Annie Ernaux qui m’a énormément touché…
Je me suis lancé un petit défi, découvrir cette année chaque mois un autre roman d’Annie Ernaux, tellement sa plume m’a plu…