Paru le 14 octobre aux Editions Fleuve.
Un roman rock’n’roll !
Sixtine, 40 ans, mariée, deux enfants et bourgeoise par excellence, est au bord de la crise de nerfs lorsqu’elle se retrouve contrainte d’héberger ses parents. Leurs rapports se limitent au strict nécessaire depuis qu’elle est adulte et pour cause, elle est la fille de deux ex-stars du punk. Grands-parents déjantés versus fille quadra bien rangée (et même un peu coincée), la maison est à deux doigts d’exploser.
Mais pour Constance et Clémence, les deux filles de Sixtine, cette cohabitation tombe du ciel…
Rébellion générationnelle à tous les étages !
Après Les Sales Gosses et Les Imbéciles Heureux, voici le troisième roman de Charlye Ménétrier McGrath.
Et une fois de plus gros coup de coeur pour moi ! Ce roman m’a fait un bien fou !
Moi qui me suis un peu, beaucoup (?) identifiée à Sixtine, je l’ai tellement aimé avec son côté psycho rigide, dingue du post-it, elle m’a énormément fait rire , et en même temps m’a beaucoup émue…
Quelle sacré tempête émotionnelle va t’elle devoir vivre lorsque ses parents , “des durs à cuire”, débarquent chez elle, dans son petit monde parfaitement ordonné.
Dans Les Durs à cuire, Charlye Ménétrier McGrath met en scène un conflit entre deux générations qui ont une vision assez différente de la vie. Quelle famille atypique dans laquelle Sixtine a grandi. C’est l’histoire d’une famille de musiciens, mais qui a du mal à s’accorder…
C’est aussi un fort message que Charlye nous délivre : pouvoir accepter ses proches tels qu’ils sont ou alors pouvoir creuser leur personnalité en les psychanalysant…
L’écriture de Charlye Ménétrier est toujours aussi fluide, douce et belle et très agréable pour passer un pur moment de bonheur.
J’ai plus que beaucoup aimé ce roman et je vous le conseille plus que chaudement…