Tandis qu’ils œuvrent à leur survie, rien n’échappe aux animaux de la ferme. L’inquiétude de l’éleveur acculé par les échéanciers, les batailles des fils à mesure qu’ils grandissent, les pas de la femme, plus lourds que d’ordinaire. La vache, la chienne, le chat sont les vigies d’un monde rythmé par la vie et la mort. Leur ronde silencieuse ne connaît pas le contretemps. Mais dans cette ferme une tragédie a cours et personne n’en devine rien. Parce que les hommes sont aveugles, les bêtes vont témoigner.
Waouhhh
Je viens de refermer ce roman…
Et je me trouve dans un drôle d’état…
je n’arrive pas à savoir dans quelle catégorie classer ce nouveau roman d’Agnès de Clairvillle ( j’avais énormement aimé son premier roman, La poupée qui fait oui, lors de sa parution en 2022, du coup je vous avoue n’avoir meme pas lu la quatrième de couverture en le voyant dans le programme de parution chez Harper Collins…)
J’ai beau réfléchir… je ne sais pas…
Ce qui est sûr c’est que j’ai rarement lu un roman aussi étrange, mais vraiment étrange, mais aussi tellement addictif…
impossible de le fermer, de le poser tant que je ne connaissais pas l’aboutissement de cette histoire… de cet étrange plongée au milieu de cette ferme que j’ai faite durant mes quelques heures de lectures…
j’ai été tantôt dans la tête d’ une vache, d’un chat, d’une chienne, d’humains…. c’était assez incroyable comme sensation…
Les chapitres sont méga courts, ce qui a réellement rendu ma lecture rapide avec cette soif, cette envie de savoir ce qui allait se passer… et j’avoue que je n’ai pas été déçue par mon voyage dans cette ferme… A aucun moment je n’ai pu imaginer ce qui allait s’y dérouler…
C’est un roman incroyablement surprenant, incroyablement déroutant aussi, et incroyablement bien écrit !
je sais déjà que je serai à nouveau au rendez vous pour le prochain roman d’Agnès de Clairville…
Avec ce huis clos à ciel ouvert, où les cris des bêtes se mêlent aux secrets des hommes, Agnès de Clairville s’attache à renverser le regard. Qu’ont à nous dire les animaux sur notre rapport à la naissance et à la filiation ? Ici, l’animalité commande tout et les mots bousculent, jusqu’à l’inattendu.