Coups de coeur, Dernières lectures

La saga Blackwater de Michael McDowell

Blackwater, la série qui a inspiré Stephen King est enfin arrivée en France… et quel bonheur…
C’est une saga familiale, paru en six tomes entre le mois d’avril et de juin, à raison d’un tome tous les 15 jours…
Quel bonheur cette attente entre chaque tome, l’excitation était tout comme lorsque j’étais une petite fille et que je patientais pour m’acheter des petites choses … D’ailleurs, vous avez suivi cette aventure en story, chaque journée de parution d’un nouveau tome , je me suis empressée ( et Noé également) à courir m’offrir le nouveau tome…
Et à le lire le jour même d’une seule traite…

J’ai adoré ces heures de lectures au coeur de la contrée de Perdido et je me suis sentie complètement orpheline à la fin du dernier tome, orpheline de toute cette famille Caskey.

La plume de l’auteur est tellement fluide et l’histoire est bien originale… J’avoue avoir eu au tout début un peu peur de cette notion de “fantastique” , car je ne suis pas du tout fan de ce genre littéraire, mais finalement il était dosé plus que parfaitement bien et cela ne m’a pas du tout gêné, au contraire…

J’ai été complètement happée, complètement accro à cette saga, et je me félicite d’avoir transmis ce virus là à Noé qui a avalé chaque tome après moi… ( c’était tellement chouette de pouvoir ensuite échanger ensemble sur ce que nous venions de lire et de vivre ! )


Outre l’histoire, il faut aussi voir l’aspect esthétique de cette saga… bien plus qu’un simple roman, c’est carrément une véritable beauté, une oeuvre d’art avec cette couverture aux motifs gaufrés, ces couleurs et ces détails sur chaque roman qui nous donne des indices sur ce qui va se passer à l’intérieur de chaque tome….

Bref, vous l’aviez compris dès le tout début de cette jolie et folle aventure, j’ai ADORÉ !


” Nous sommes au printemps 1919. Submergée par une crue, la ville a été évacuée, un canot s’avance, irréel. À son bord, Oscar Caskey qui, dans les décombres, découvre une femme, « grande, mince, pâle, altière et belle, aux épais cheveux […] d’un intense rouge argileux ». Ce n’est pas déflorer l’intrigue que révéler la nature non humaine d’Elinor : sur ce point, le lecteur est vite affranchi. « Vue à travers le courant, [sa peau] paraissait différente, verdâtre, épaisse, presque comme si elle était faite d’une sorte de cuir. »

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