Est-ce la vie qui crée le hasard, ou l’inverse ?
Parce que son voisin, comme le fruit d’un arbre, est tombé raide mort à l’arrêt Popincourt, Pierre se retrouve à errer sur la ligne du bus 69. ” Fantôme urbain “, comme il se définit lui-même, c’est un type plus très jeune et pas encore très vieux qui cherche des réponses dans de grands verres de lait glacé.
De laverie automatique en comptoir de bar kabyle, la liberté guide ses pas. Fumer des cigarettes avec les tapins de la rue Blondel, monter une mayonnaise pour une célèbre actrice sur le retour, appeler sa fille Trieste et se rappeler Venise… tout fait aventure quand on regarde bien et qu’on ne regrette rien.
Ne pas faire grand-chose : voilà l’extraordinaire.
Quel bonheur de lire ce nouveau roman de Florent Oiseau et de pouvoir le revoir lors du Salon du livre de Nancy.
j’avais déjà énormément aimé ses deux précédents romans : Je vais m’y mettre, Paris-Venise, et les Magnolias et j’ai été ravie de retrouver la plume un peu poétique de Florent Oiseau.
Je l’ai dévoré en une nuit, avec le sourire aux lèvres du début de ma lecture jusqu’a la fin du roman.
J’ai aimé ce long voyage tout au long de cette ligne de bus.
J’aime la manière dont Florent Oiseau dépend la société, tout y est réel, sans surjeu, sans niaiserie…
Il y a beaucoup d’autodérision, d’humour et d’ironie tout au long du roman… et j’ai vraiment été très heureuse de connaitre et de vivre un peu aux côtés de Pierre.
Si vous ne connaissez pas encore la plume de Florent Oiseau, je vous la conseille vivement !