Chère Ginie,
Je n’ai pas ton don de savoir écrire et transmette mes émotions et sentiments comme toi…
J’ai lu tous tes romans, et je me souviens de ma première rencontre avec toi lors de ce salon littéraire ,où je l’avoue tu n’étais pas encore connue et c’est ton nom qui m’a donné envie d’aller vers ta table… ( oui je te l’avoue, je suis une grande fan de la famille royale d’Angleterre depuis mon plus jeune âge, et ton nom de famille Grimaldi m’a fait pensé à la famille princière Grimaldi du rocher Monégasque… même si j’ai vite compris que tu n’avais absolument rien à vois avec eux …)
Depuis chaque année, j’attends fébrilement le mois de mai pour la parution de ton nouveau roman…
Alors cette année, pour la sortie de ton nouveau roman “Les Possibles” , je me suis dit que rien ne serait impossible pour moi… que je méritais bien spécialement une après midi de libre… C’est donc la veille de la sortie officielle ( tu n’imagines même pas le plaisir, l’explosion de joie de pouvoir posséder ton roman un peu avant tout le monde ) que je suis allée chercher mon Saint Graal, ton dernier bébé chez mon petit libraire comme je le surnomme affectueusement…
Et là, tel un chevalier il me tendait ton dernier roman à peine j’avais franchis sa porte…
Tu ne peux pas imaginer la joie éprouvée dans mon coeur que de le serrer ( ton roman, pas le libraire ..) tout contre moi…
Je n’avais à présent plus qu’une seule envie, rentrer très rapidement pour le savourer…
Tout étais prêt pour que je passe un excellent moment, tel un évènement de la plus haute importance ( je m’améliore chaque année, et je ne me fais surtout plus avoir pour une éventuelle interruption en pleine lecture )
Les enfants étaient bien avertis de ne pas venir me déranger sous peine que je me transforme en T-REX , même les gamelles des chats étaient bien remplies pour que vraiment personne n’interrompe ce moment tant attendu…
Ça y est le bonheur pouvait commencer….
Et dès les premières pages, ta magie Ginie a de suite opéré…
Bonheur, joie, que de plonger dans cette nouvelle pépite…
C’est incroyable, comment fais-tu pour qu’à la fin de chaque roman je me dise béatement “OH celui-là c’est mon préféré” et qu’à chaque nouvelle sortie tu te surpasses à nouveau …
Tout au long de ma lecture Noé et Mia ont bien souri de me voir rire autant, et Mia plusieurs fois m’a demandé “tu es triste maman, tu pleures ? Il est triste en fait le livre de Madame Grimaldoche ?( ce surnom très affectueux te provient de chez notre chère Juju que les enfants adorent suivre comme moi )
Et puis, il m’ont entendu fredonner et chanter ( alors bon, je ne vais pas te mentir, ce ne sont pas mes deux années à la chorale qui ont posé ma voix, et je chante complètement faux et absolument pas en rythme, et ça fait toujours autant rire mes enfants, mais je chante a tue tête avec mon coeur ( un peu à la façon d’une chanson que tu connais bien avec tes bertiti d’un certain Pascal l’agitateur ) et ton roman m’a fait tellement de bien musicalement parlant ! Merci pour toutes ces musiques que tu m’as mises dans la tête.
Mais quand même, il serait temps de parler de Jean…
Je te l’avoue, je n’avais pas forcément envie que tu me plonges dans mes propres sentiments envers mon père que je n’ai pas vu depuis de nombreuses années… Alors Jean m’a donné envie de me dire que tout est possible, qu’il est encore temps, grâce à Jean et à Juliane, je me suis dit que le temps passe trop vite,… qu’il était peut être temps de lui écrire et de lui proposer de boire un café, un jour lorsque les terrasses rouvriront prochainement…
Merci Virginie pour ce que tu fais, pour ce que tu me fais vivre comme fortes émotions, une fois de plus tu as su trouver les mots si justes pour me parler de ce lien père-fille.
Merci, merci de m’avoir une fois de plus fait rêver, de m’avoir fait passer un moment de rêve sous ta plume si enchanteresse, de m’avoir fait rire, pleurer, chanter…
Bisous à toi et à tes hommes.
Eva
P-S : Penses-tu qu’il soit possible d’hiberner jusqu’à la parution de ton prochain livre?
P-S 2 : Embrasse les Bertiti pour moi , comme tu peux le voir, vous êtes ensemble dans ma bibliothèque …
P-S 3 : S’il te reste un attrape rêve Les possibles… j’en serai trop heureuse !
Juliane n’aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s’installer chez elle, à la suite de l’incendie de sa maison, son quotidien, parfaitement huilé connait quelques turbulences.
Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute du hard rock à fond, tapisse les murs de posters d’Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin.
Juliane veut croire que l’originalité de Jean s’est épanouie avec l’âge, mais elle doit se rendre à l’évidence : il déraille. Face aux lendemains qui s’évaporent, elle va apprendre à découvrir l’homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves.
Tant que la partie n’est pas finie, il est encore l’heure de tous les possibles.
Avec un humour jubilatoire et une infinie tendresse, Virginie Grimaldi nous conte une magnifique histoire de transmission et de résilience.
Une fois de plus, Virginie Grimaldi a su trouver les mots si justes pour nous parler de ce lien père-fille, de ce père héros de notre vie…
Cela m’a forcément fait plonger dans mes propres souvenirs avec mon propre papa et mes soeurs, à penser à notre enfance, à notre fille … à y réfléchir… Que nous a t’il transmis ?
” Ils n’en ont pas l’air, mais ces remerciements représentent un effort immense. Mon père a toujours eu plus de facilité à user d’ironie que d’amabilité. Il est radin du compliment.”
“Seules deux personnes sont capables de m’anéantir en une seule remarque: ma mère et mon père. Chaque infime critique, si bienveillante soit-elle, remet en question tout mon être. Je suis un château de cartes face à eux, je ne supporte que leur tendresse. Qu’ils soufflent le tiède et je m’écroule. Ils peuvent m’abreuver de compliments, si au milieu se glisse un bémol, c’est lui que j’entendrai. C’est le privilège des parents, leurs mots comptent triple. C’est pire encore quand leurs mots disent la vérité.”
C’était éclatant, formidable, beau, généreux, rempli d’émotions fortes mais également rempli de musiques…
Et par dessus tout c’était rempli de légèreté et d’humour et c’est bien là, la force de la plume de Virginie Grimaldi qui nous parle de ce sujet si dur et si fort de la maladie de Jean avec des mots si justes … et qu’au milieu de cette maladie, l’humour sauve tout…
Un roman de Virginie Grimaldi ça ne se raconte pas en fait, ça se vit, ça se savoure !