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L’horloger de Dachau , Carly Schabowski

Paru le 3 novembre 2021 aux Editions City

Janvier 1945, Dachau, Allemagne. Alors que le train tremble à travers la campagne bavaroise enneigée, la beauté immobile à l’extérieur cache les scènes terribles à l’intérieur du train, où les hommes et les femmes sont entassés, frigorifiés et terrifiés. L’horloger juif Isaac Schüller ne comprend toujours pas comment il est arrivé ici et il est certain qu’il ne sortira pas vivant. Lorsque les prisonniers arrivent au camp de concentration de Dachau, Isaac est séparé des autres prisonniers. Ion l’installe dans la maison de l’officier supérieur Becher et de sa jeune épouse. Avec son talent pour l’horlogerie, Isaac peut être utile à Becher, mais il sait que sa vie est sspendue à un fil. Elle n’aura de valeur que tant que l’officier nazi aura besoin de ses compétences. Dans cette maison, il y a également Anna, une prisonnière qui a été recrutée pour laver le linge et faire le service pour l’officier nazi qui organise des réceptions et vit comme s’il n’était pas entouré par la présence pourtant obsédante de la mort. Quand Anna rencontre Isaac, elle sait qu’elle a trouvé un véritable ami… et peut-être plus. Mais Dachau est un lieu dangereux où l’amour n’a pas sa place. Ils vont devoir se battre pour espérer, un jour, être libres de s’aimer.

Vous le savez à présent, j’adore lire des romans depuis que je suis toute petite sur cette période historique, et j’aime encore plus les prêter à ma maman ensuite pour qu’elle puisse à son tour les lire également ( elle adore aussi cette période là ainsi que la période sur la ségrégation raciale aux Etats Unis) Du coup, je suis avidement les sorties des Editions City sur ce thème là… Rien que la couverture me fascinait déjà…
J’ai été très émue par ce roman choral ou l’on va suivre tour à tour trois personnages très très attachants…
Tout d’abord, Anna, tellement touchante, tellement forte, enfermée au camp des femmes et qui travaille dans la maison de la famille Heer Beckeren tant que domestique … ( cela nous permet une sacré immersion dans cette famille “nazi”)
Isaac est enfermé lui dans le camp des hommes et va également travailler pour cette même famille mais dans la remise ou il devra réparer tour à tour des horloges, montres, voitures…
Et enfin, nous suivrons le quotidien de Friedrich, le fils des Heer Becker, ce fils un peu malmené et très peu aimé par ses parents qui va s’attacher à ces travailleurs juifs et créer un lien très fort avec eux… C’était très très touchant comme relation…
On alterne ainsi les personnages à chaque chapitre et cela rend le rythme de lecture très addictif…Ces destins tous entremêlés étaient très forts et très beaux, malgré toute l’horreur du moment…
J’ai été très très émue tout au long de ce roman, on y retrouve forcément les conditions de vie et l’atrocité dans les camps, et cette envie de survivre pour es trois personnages…

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