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Le cerf volant , Laetitia Colombani

Paru le 9 juin 2021 aux Editions Grasset

Laetitia Colombani reprend le fil de la Tresse dans un récit initiatique puissant et généreux.

Brisée par un drame personnel, Léna abandonne la France et son poste d’enseignante pour partir en Inde, au bord du golfe du Bengale. Un matin, alors qu’elle nage dans l’océan, elle manque de se noyer. Une petite fille qui jouait au cerf-volant court chercher de l’aide.
Comment la remercier? Âgée de dix ans, la petite travaille dans un restaurant et ne sait ni lire ni écrire. Entourée d’un groupe de filles du village et de leur cheffe, la tumultueuse Preeti, Léna se lance dans un incroyable projet : fonder une école, pour tous les enfants du quartier qui en sont privés.
Au coeur d’une Inde tourmentée commence une aventure où se mêlent l’espoir et les désillusions, la volonté face aux traditions, et le rêve de changer la vie par l’éducation.

J’avais énormément aimé le tout premier roman de Laetitia Colombani, La Tresse paru il y a quatre ans, mais j’avais un peu moins accroché avec son second roman Les victorieuses… du coup j’avais un peu d’appréhension à lire Le cerf volant…
Finalement j’ai beaucoup aimé, car j’ai retrouvé tous les ingrédients que j’avais aimé lors de ma lecture de la Tresse et surtout Laetitia Colombani retrouve l’Inde.
Dans le coeur de ce roman un nouveau combat y est abordé : celui de l’alphabétisation des petites filles dans cette société qui les maintient malheureusement dans l’ignorance afin de mieux les assujettir.

Tel un cerf-volant qui s’envole et s’élèverait dans le ciel, la clé pour ces enfants nés dans la misère pour pouvoir s’en sortir et devenir libre passera par l’éducation.


J’ai été touchée par Lena, cette femme qui après un drame décide de tout quitter pour chasser ses fantômes et décide de fonder une école et de convaincre les familles d’y laisser instruire leurs enfants, malgré leurs traditions ancestrales et les castes toujours présentes.

J’ai été emportée dans ce récit jusqu’à la dernière page.
C’est avant tout un roman d’espoir, de reconstruction de soi, de résilience et de don de soi.

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