Paru le 6 janvier 2015
Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d’un chagrin d’amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l’art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière.
Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.”
C’est dans le cadre d’une Lecture Commune organisée par MademoiselleLit, que j’ai eu l’occasion de sortir de ma PAL ce petit roman.
J’avais déjà lu de la même autrice La papeterie Tsubaki, et Le jardin arc en ciel il y a quelques années, j’ai aimé retrouver dans ce roman le style d’Ogawa Ito.J’aime effectivement tout ce qui touche à la littérature japonaise, et je vous ai déjà parlé de mon rituel du matin avec les Haïkus que je lis précieusement chaque matin.
Tout en finesse et en poésie, la plume d’Ogawa Ito nous plonge dans la quête intérieure de Rinco. J’ai été complètement charmé et emportée dans ce récit. Il nous parle de l’amour de la cuisine, de l’amitié, du partage, de déception amoureuse… Cela a été une lecture absolument relaxante et tellement dépaysante.
C’est très beau et très triste à la fois, et cela nous permet de nous recentrer sur soi-même et de nous questionner sur le sens de notre vie, de savourer chaque petit plaisir du quotidien et de ne retenir que les meilleurs moments de sa journée.
(J’ai juste eu un peu de mal avec la scène de la préparation de la noce, pour la végétarienne que je suis , c’était bien clairement trop détaillé à mon goût…)
Et rien de tel que de savourer quelques pages de cette petite merveille au Jardin de Gaia à Witissheim, un lieu complètement japonais et qui m’a parfaitement fait voyager pendant ma lecture tout en savourant un bon thé et un bon dorayaki .