Ayant adoré le second roman de Zoé Brisby ; “le syndrome de l’hippocampe ” ( chronique à retrouver ici ) j’ai eu très envie de découvrir son premier roman : “l’habit ne fait pas le moineau”…
et la même magie qu’avec le syndrome de l’hippocampe a tout de suite eu lieu…j ‘aime définitivement la plume de Zoe Brisby.
L’habit ne fait pas le moineau
Maxine, vieille dame excentrique, s’échappe de sa maison de retraite, avec un projet bien mystérieux.
Alex, jeune homme introverti au coeur brisé par un chagrin d’amour, décide sur un coup de tête de faire un covoiturage.
Réunis dans une Twingo hors d’âge, les voici qui s’élancent à travers la France.
Mais quand Maxine est signalée disparue et que la police s’en mêle, leur voyage prend soudain des allures de cavale inoubliable.
C’est le début de la plus belle aventure de leur vie….
Entre rires et émotions, mon coeur a balancé tout au long de ce palpitant voyage entre Maxine et Alex…
Jusqu’au bout j’ai été tenue en haleine en me disant non non il ne faut pas que Maxine meurt… ( je ne vous en dit pas plus…)
C’était drôle et tellement frais que j’ai finalement complètement voyagé avec Maxine et Alex.
“- Comment vouliez-vous que je vous reconnaisse, jeune homme ? On ne se connaît même pas. Je suis vieille, pas devin !
– Mais par la voiture , enfin. C’était marqué sur le site. J’avais écrit Renault Twingo.
– Oh, toutes ces nouvelles voitures se ressemblent !
– Elle n’est pas neuve, elle date de 2002…
– Pour moi, tout ce qui date d’après 1950, c’est neuf. “
Un livre sur la tolérance, sur la bienveillance et sur une amitié hors du commun entre Maxine et Alex dont la vie va être totalement bouleversé suite à ce co voiturage…
” La confiance c’est la base, le ciment sur lequel tu bâtiras toutes tes relations sociales, aussi bien amicales que professionnelles ou amoureuses. Une relation sans confiance , c’est comme une baguette sans sel, insipide.”
Du BONHEUR à l’état pûr dans ce roman…
Un ROMAN trop trop drôle ou je me suis amusée du début à la fin… Vive Bernard de La Villardière !
” – Les prédateurs sexuels ?
– Oui. J’ai vu un reportage de Bernard de La Villardière, c’était celui juste après la prostitution et le trafic de drogue dans le Luberon. Ou alors celui sur Lille , plaque tournante de la revente illégale de maroilles frelaté.
Il la regardait avec stupéfaction.
– Le maroilles, le fromage, se sentit obligée d’expliquer Maxine.
– Qu’est ce que le fromage et la prostitution ont à voir avec votre profil sur le site ?
– C’est pourtant évident, cette émission m’a mise en garde contre les psychopathes qui utilisent des sites Internet pour s’en prendre aux jeunes femmes.
Je ne voulais pas finir dans un fossé !”
Un BEAU ROMAN qui fait du BIEN…. ne passez pas à côté !