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Le Fermier qui parlait aux carottes et aux étoiles , Julia Mattera

Paru aux Editions Flammarion le 3 mars 2021.

La ferme auberge des Walch est une institution dans la vallée de Munster. Ici, les touristes affluent pour goûter la cuisine de Robert, un fermier solitaire qui préfère la compagnie des légumes à celle des hommes. Râleur et introverti, Robert reste une énigme. Comment un homme aussi bourru peut-il créer des mets doux et délicats? Et ses secrets sont bien gardés…à moins qu’une rencontre ne le pousse à inviter le monde réel dans son univers fantasque et merveilleux.

Trop trop chouette ce petit roman tout doux et tout simple à l’accent et aux pages truffées de mots alsaciens … : “Kopftomi” , Gott vertomi, maïdala , schlopas , dottel, nix , hopla geiss , noch a mol
bref que du bonheur alsacien parsemé au fil des pages… et mon Dieu, mais j’ai adoré ! Je les ai lu tout en ayant ce petit accent dans ma tête …
J’ai vraiment voyagé au coeur de mon Alsace dans ce petit roman, et c’était très agréable…

J’ai immédiatement plongé dans le roman , m’imaginant si bien cette petite ferme auberge, ( nous qui adorons faire des randonnées et passer un moment en toute simplicité dans des fermes auberges avec nos amis ou juste en famille ) le décor était pour le coup de suite planté pour moi dès les premières pages…
C’est aussi un voyage gustatif, parmi tous les bons petits plats alsaciens que l’on trouve tout au long de ce roman…ça m’a carrément donné l’eau à la bouche !

J’ai énormément aimé la plume de l’autrice : Julia Mattera pour qui c’est la parution de son premier roman… elle a su nous décrire au mieux les personnages : Robert, cet alsacien un peu ours mal léché, un peu beaucoup bourru, qui vit au milieu de sa ferme et de ses légumes , mais qui finalement a un coeur d’artichaut , je me suis tellement attachée à lui…
sa soeur Elsa qui tient la ferme auberge et qui s’occupe aussi des ses deux petits jumeaux “diaboliques” Davy et Croquette…
Fatima et Hassan, qui vont littéralement tout changer dans ce quotidien,..; et bien évidemment l’arrivée de Maggie.

Une véritable ode à ma si chère Alsace qui se dévore tout seul et tout rapidement… et qui nous pousse à réfléchir sur le bonheur qui est finalement à portée de main…

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