Coups de coeur, Dernières lectures

À 20 heures sur le quai , Léa Wiazemsky

Paru le 27 mai 2021 aux Editions Michel Lafon

Tous les samedis matin, d’un accord tacite, une femme et un homme se retrouvent dans une rame de métro, et, le temps d’une poignée de stations, se dévorent des yeux. Leur dialogue silencieux se joue sur les airs d’accordéon de Liviu, un jeune musicien témoin de leur amour naissant. Mais aujourd’hui, c’est décidé, il ira lui parler.
Quelques mots, un rendez-vous donné, et déjà il doit quitter son inconnue dont il ne connait même pas le nom. Et puis, c’est le chaos. L’épaisse fumée qui sourd des entrailles plonge à nouveau Paris dans sa désolation. Ceux qui se relèvent s’en trouvent à jamais changés, conscients que la vie est précieuse et l’amour, salvateur. Lui n’ a plus qu’une chose en tête , retrouver celle dont le coeur est rivé au sien.

ENORME COUP DE COEUR

J’ai déjà lu tous les anciens romans de Léa Wiazemsky et je les avais tous énormément aimé, alors j’avoue que j’étais très très très impatiente de pouvoir me plonger dans ce tout nouveau roman !

C’est beau, tellement beau…
J’ai été prise dans un tourbillon d’émotions de la première page à la toute dernière…
C’est la magie de la plume de Léa Wiazemsky qui est tellement douce, belle, bienveillante et porteuse d’espoir ….Tous les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres…
Je n’avais absolument pas envie de les quitter…ils sont tous liés par ce drame dans le métro qui survient lorsque Raphael ose enfin se jeter à l’eau et entame une “relation” avec Jeanne. C’était absolument fascinant de suivre tous ces destins entremêlés …
J’ai été prise dans cette fabuleuse et incroyable histoire, tranche de vie..
Je n’ose même pas en dire plus de peur que le charme soit rompu pour vous qui ne l’avez peut être pas encore lu…
J’ai vibré avec eux, j’ai souri, j’ai pleuré, j’ai été tellement émue…
C’était absolument bouleversant !
Et puis , tout au long de ma lecture, j’ai été séduite et accompagné par Liviu et par son accordéon qui a résonné dans ma tête… que c’était bon !
Il a d’ailleurs fallu que je digère ma lecture, et j’ai été absolument incapable de recommencer la lecture d’un nouveau roman, tant j’étais encore habitée par tous ces précieux moments de vies…

C’est un véritable hymne à l’amour, à la vie !
Cela me redonne foi en l’humanité, après ce chaos total, de voir toutes ces mains tendues, toute cette solidarité les uns envers les autres… toute cette bienveillance.

“C’est une amoureuse des livres comme rarement j’en ai vu. Elle travaille chez Gibert depuis des années. Elle lit tout, s’intéresse à tout et en parle si bien…Elle sait toucher du doigt les désirs des lecteurs et reconnaitre un futur grand écrivain dans un premier roman. C’est une personne magnifique, généreuse bienveillante. Je mettrais ma vie entre ses mains. ET puis, elle rêve d’avoir sa librairie depuis toujours. Vous ne trouverez personne d’aussi bien, je vous assure !”
Ce passage m’a tellement fait penser à la merveilleuse libraire Sandrine Dantard …. ( et en la mentionnant dans une story sur Instagram, Léa Wiazemsky m’a confirmé avoir pensé à elle en l’écrivant …. j’ai trouvé cela tellement incroyable )
J’ai tellement aimé voyager également tout au long de ce roman dans l’univers de la librairie…

Il ne faut pas passer à côté de cet énorme coup de coeur où j’ai réellement tout aimé du début à la fin…
C’est véritablement un GRAND roman !

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